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Chapitre 3 - LA MALADIE, LA MEDECINE:

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Message  Serge.M Mer 23 Jan - 20:45

La maladie peut frapper à tout âge.

Le corps humain est en général bien armé pour faire face. Il est doté d'un « pouvoir » d'auto-guérison que la médecine moderne ignore trop souvent.

Mère de la chimie, de la chirurgie et de la radiologie, elle diagnostique, prescrit, traite très souvent les symptômes, les parties atteintes, sans trop se proccuper du malade, de son état général: de son équilibre global tant sur le plan physique que mental.

On peut affirmer que la tendance actuelle est plus un travail technique de lutte stricte contre « la maladie » diagnostiquée, qu'une la prise en charge de l'état général de la personne malade dans
sa globalité et dans son devenir.

La spécialisation nécessaire pour les cas « délicats » est devenue un saucissonnage préjudiciable aux malades, aux médecins, à la santé, à la sécurité sociale.

La médecine Europénne en général et la médecine française en particulier ont opté pour diverses raisons à la fois culturelles, sociales et économiques pour une Médecine Allopathique, Officielle, Académique. Cette médecine soigne les symptômes par l'usage massif et quelquefois préventif d'analyses, d'imageries, d'opérations, le tout de plus en plus technique, standarisé,budgétisé. On assiste à une rentabilisation des actes pas toujours en faveur des citoyens malades, ni
des praticiens du corps médical dans son ensemble, ni du budget de la Sécurité Sociale.

Les patients sont de moins en moins écoutés dans des consultations « express », ils sont infantilisés par le vocabulaire spécialisé, par la technicité subie, par la distance entre l'approche trop technique et matérialiste de leur état faite par les praticiens et la leur plus terre à terre et plus affective.

Enfin, les patients sont de plus en plus clientélisés: plus objets que sujets.
Cette médecine allopathique, certes nécessaire, est cependant devenue une « pieuvre » qui découpe les patients en mille spécialités, chacune tellement pointue, qu'elle en ignore les autres.

Cette médecine devrait pouvoir faire être « officiellement » remise à sa « place ». Elle devrait tenir sa place, toute sa place, mais rien que sa place.
Des médecines holistiques ou « autres » ont adopté le principe que la maladie est très souvent un déséquilibre de l'organisme dans sa globalité. Ces médecines pensent que la maladie est un «désordre » peut concerner le corps, l'esprit ou les deux à la fois et qu'il faut tenir compte des interférences. Elles accordent au malade un rôle prépondérant dans le déroulement du traitement, dans l'acceptation de la maladie et dans sa guérison lorsqu'elle est possible.
Ces médecines reconnues et enseignées dans de nombreux pays en Asie, en Chine, aux Etats Unis commencent à faire de timides apparitions en France, sans être encore Officiellement prises réellement au sérieux.


On devrait cesser de les opposer et reconnaître leur complémentarité au service des patients.

Le seul problème politique serait une onde de choc économique.Le choc créé par les économies de médicaments, d'interventions techniques diverses, de visites ou
consultations inutiles demanderait une réorganisation sociale de la Santé, impliquant toute l'industrie pharmaceutique, le systhème des établissements hospitaliers et privés, la formation des médecins, et une réutilisation en prévention et en formation d'une partie des économies bugétaires
réalisées.

Car, il faut le dire clairement, le risque ZERO n'exite pas. La médecine n'a pas réponse à tout, ce n'est ni une religion avec sa bible, ni une panacée magique,
ce n'est qu'une science humaine.Née comme toutes les sciences de l'observation, de l'expérimentation, la médecine est l'application pragmatique des « recettes » mises au point à partir des connaissances du moment et de certaines options cuturelles ou économiques.

Rien n'est jamais définitif dans ce domaine. On voit chaque jour des médicaments « miraculeux » hier, qui sont interdits de vente aujourd'hui( à cause leurs effets secondaires, ou de dangers plus graves qu'ils font courir aux malades) .
Comme toutes les sciences, la Médecine, doit afficher sereinement ses réussites, ses échecs, comme ses doutes et ses incertitudes. Il faut dire, rappeler, publiquement et régulièrement, que l'exercice de la Médecine,comme celle des sciences, sont des exercices d'humanité, actes nobles qui consistent à aider le
patient à prévenir les maladies, à les traiter, à les guérir lorsque c'est possible ou à apprendre vivre avec lorsqu'elles sont incurables, On a souvent oublié certaines pistes, certains fondamentaux simples connus depuis la nuit des temps.On a quelquefois confondu Science et scientisme. Le temps est sans dout venu de
faire le point.

Depuis les Egyptiens, les Grecs, en Chine, en Inde ... on sait que la spiritualité, le
mysticisme, le rire, la méthode Coué, la psychanalise, la psychothérapie, les « placébos » et autres hypnose, méditation, relaxation, respiration.... peuvent aider le malade et contribuer au traitement de la maladie. Platon disait: « L'erreur... est de vouloir entreprendre séparément la guérison du corps et de l'esprit ».Rabelais prétendait que « Les joyeux guérissent toujours. » David Servan-Schreiber dit: « ...les optimistes ont un système immunitaire plus fort. » Sandra Levy psychiatre américain constate dans le traitement du cancer du sein que:
« Ne survivent que 20% des désespérées, 25% des stoïques, 50% de celles qui nient leur maladie, 70% de ceux qui l'acceptent. »
Personne ne peut plus nier l'importance des ressources intérieures individuelles pour combattre la maladie. Le fait que le corps et le mental sont intimement liés et interdépendants, ne fait plus aucun doute, depuis que cela a pu être vérifié scientifiquement à la fin du XX° grâce aux Neurosciences et aux récentes techniques de l'imagerie cérébrale.
Serge.M
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